L’atelier de Sid, niché dans le vieux Sisteron, est insolite, hors du temps, peuplé d’émotions, de mémoire et d’échanges.
Des visages, de femmes surtout, s’offrent en partage dans chaque recoin, et des oiseaux. Le lieu est chaleureux comme son habitant.
Pour Sid, une rencontre peut devenir une histoire colorée, faussement joyeuse et pleine de paradoxes. Il peint sur du papier journal marouflé sur toile dont certains mots restent visibles, sa peinture envahit l’actualité, la détourne, ou la souligne ; des oiseaux, toujours ; on marche sur des poèmes de céramique.
Ici on se sent libre, contaminé par cet élan créateur où règne la femme, mère, enfant, amoureuse, ou combattante.
Marie, Marion, Madysson, élèves de l’option Histoire des arts (1ère et terminale), Laurence Villon (professeure)